mercredi 27 avril 2016

Boum-boum boum-boum boum-boum

On est le 27 avril. Le terme est le 28. Demain. Et à ce jour, je reçois (depuis environ 15 jours) des dizaines de sms, appels, ... "Alors toujours rien?"

Depuis le 22 avril, je suis en monitoring tous les 2 jours à la clinique. Systématiquement les sages-femmes me demandent "Pourquoi, des complications ?"
"Non, juste parce que c'est la fin de ma grossesse, que la petite soeur semble costaud... et qu'elle ne veut pas sortir!"

Pendant 30 minutes, j'écoute donc les battements de son coeur. En moyenne 160 pulsations. Et je constate voire même déplore le niveau des contractions : en dessous de 0. Mais bon, comme dit mon entourage, "le principal c'est que la petite aille bien"
Pas faux. Faut qu'elle sorte maintenant.

J'y vais désormais les yeux fermés


Si on m'avait dit que j'irais jusqu'au terme, jamais je n'y aurais cru. Persuadée qu'elle se comporterait comme son frère : une arrivée 10 jours avant.

Mais non : soit elle sera ponctuelle, soit elle sera en retard ! Comme toute fille qui se respecte.

On l'attend. De moins en moins patiemment. Le Ptiga ne semble pas perturbé. Il attend aussi. Les vacances de printemps sont presque finies. Je pensais qu'elle serait là dès le début des vacances, qu'on puisse profiter tous les 4, partir à la mer, faire des expos. Là il est compliqué de prévoir quoique ce soit. 

Et puis le plus chouette des gynéco avait décidé le 1er avril dernier de déclencher l'accouchement car il serait en vacances à partir du 16 avril. Quel professionnalisme !
Mais en retournant le voir le 12, finalement "je ne pars plus en vacances, j'ai beaucoup d'accouchements prévus, alors autant laisser les choses faire naturellement"

Ô joie ! J'ai du mal à y croire. Il est parfait.

Sauf qu'après ces piques d'émotion - on déclenche (vite faut tout finaliser)- on déclenche plus- "elle sera là au max dans une semaine- le 27 elle n'est toujours pas là- j'ai du mal à m'y retrouver dans tout ce méli-mélo d'info pour lesquelles je me suis, à chaque fois préparée psychologiquement (des bonnes nuits et du chocolat ... bah quoi ?)

Et si je restais comme ça à vie ? Cette drôle de question fera l'objet d'un prochain post.

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