En juillet dernier, lorsque mon congé mater’ a debuté, je me
suis dit : « Déjà ?».
Et aujourd’hui, lorsque mon réveil a sonné, je me suis dit : « Déjà ? ».
Et aujourd’hui, lorsque mon réveil a sonné, je me suis dit : « Déjà ? ».
Pas seulement parce que le réveil sonnait, mais surtout parce que c’est
aujourd’hui que je reprends.
Après 6 mois d’absence, je retrouve mes habitudes quotidiennes
professionnelles : bus, boulot, bus, sport ?, apéro ?, dodo. Et
ce chaque jour de la semaine, jusqu’au week-end.
Sauf que désormais, un élément
important vient s’insérer dans cette routine.
Il va falloir rapidement trouver
un rythme, même si tout ça est plus ou moins calé avec l’Homme : je dépose
le P’tit Ga tous les matins, il le récupère chaque soir, sauf le mercredi, et
contraintes ponctuelles.
Il va donc falloir que je réfléchisse la veille, à ma
tenue du lendemain, car c’est là-dessus que je perds le plus de temps chaque
matin (Pas vous ?).
Et désormais, le temps (il l’était déjà, je grappillais
des minutes de sommeil dès que je pouvais, « large ») est précieux.
Toute une méthodologie à appliquer donc. Et une organisation à mettre en place. Avec le temps …
Le temps donc (toujours lui !) risque de filer à une vitesse. Euh, en fait
c’est déjà le cas en ayant du temps. Quel sentiment étrange d’ailleurs.
Mais je me dis que d’autres le font, avec plus de contraintes. Donc ça devrait
le faire, toujours avec le temps, le temps de trouver ses marques. Et retrouver
ses marques.
6 mois d’absence : et si j’avais perdu tous mes repères ? Si je ne
m’y retrouvais plus dans le monde de l’entreprise ? Si je ne parvenais
plus à me concentrer ? Si la frustration naissait ?
Je ne sais pas encore comment va se passer la première journée, la vraie
première journée, celle avec le vrai rythme de croisière ; pour l’instant,
l ‘Homme est en congé pater, et le P’tit Ga en profite pour faire son
adaptation en crèche (on a débuté la semaine dernière, promis je vous raconte
ça dans un prochain post), la vie est donc plutôt simple, et je suis plutôt
tranquille quant à ma rentrée à moi. Pas besoin de courir.
C’est en partie pour
que je reprenne en douceur qu’ on avait opté pour un congé pater à la fin de
mon congé mater.
Mais lors de la première vraie journée, dans une dizaine de jours, tout sera
lancé. Pour de vrai.
Une chose est sûre, je suis dans le bus, direction l’Entreprise, avec une
réelle volonté d’y retourner, malgré les 27453 « Bon courage pour jeudi,
ça va aller ? ça risque d’être dur »
Alors, ça y’est, j’y vais, on ne se pose pas de question. L’Entreprise … Cette
grossesse m’a fait tout oublié : les noms, les us et coutumes, les formules toutes faites des mails. Mais je crois que toutes ces habitudes vont
se (re)trouver vite.
Sauf peut-être le mot de passe de ma session d’ordinateur,
que je cherche désespérément depuis deux jours … « Ca va les gars ?
hein ? ah si si, j’étais là,
j’étais au 2ème, à l’informatique... »
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