Et puis, un soir, en allant lui faire un bisou avant d'aller se coucher -comme chaque soir depuis qu'il est né-, je m'en suis rendue compte. Et j'ai compris que l'Homme avait raison.
A deux ans et 4 mois, il était temps d'enlever la barrière du lit du Ptiga.
Car, en effet, à bout de bras, les 15 kilos a
Mais le Ptiga a toujours bien dormi : nuit complète dès son premier mois, et sieste d'au moins 2h30 chaque jour.
Inutile de vous préciser que moi aussi, j'aime dormir. Donc s'il dort, je dors aussi. Egoiste.
Alors, on a commencé à en parler au Plus beau. Réponse négative, puis quelques semaines plus tard (après avoir insisté lourdement), il a répondu positivement.
Un dimanche soir, l'Homme sort ses outils, le Ptiga ne peut s’empêcher de l'aider : la barrière du lit évolutif Ikea (merci l'ami) n'est plus.Le Ptiga grimpe dans son nouveau lit, organise ses coussins, invite ses meilleurs doudous, et s'installe : "C'est ma cabane"
Le lit de mi-grand est adopté.
On le fait s'asseoir et on lui expose les nouvelles règles (maison avec escalier oblige et tranquillité à préserver) : "Maintenant, tu as un lit de grand. Tu peux descendre et monter dans ton lit tout seul. La journée, tu peux prendre des livres, jouer dedans, ... Mais le matin, quand tu es réveillé, c'est comme quand tu étais dans le lit de bébé, tu appelles Papa ou Maman (enfin surtout Papa). Tu ne sors pas de ton lit. Tu attends qu'on vienne te voir".
Et oui, je ne veux pas le voir débarquer dans mon lit, tous les matins. Il ne l'a jamais fait et ça ne va pas commencer maintenant.
Les règles sont donc claires. Et sont, depuis, totalement respectées.
La première nuit s'est bien passée. Au bout de deux heures de sommeil, on a retrouvé le Ptiga endormi sur son coussin géant (qu'on avait au préalable collé à son lit, malins les parents). Il avait pris le soin de prendre sa couette en tombant de son lit. Malin l'enfant!
La seconde nuit, vers 3h20 du matin : "Maman (ah dommage!), maman, j'ai perduuuuuuuuu mon lit". Le Ptiga était debout au milieu de sa chambre, doudou à la main. Et, à 3h20 du matin, il a réussi à me faire rire.
Prochaine étape - mais ça on attend déménager - un vrai lit. De gand.
Vous voyez mes larmes ? Je pleure déjà. Rendez-vous en juillet dans la "grande maison", comme dit le Plus beau.
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