Quand on pose la question au Ptiga :"Quel âge tu as ?", il répond : "Deuzsans".
Oui, j'ai dit il répond. Voilà la plus grande différence entre cet article, du 24 septembre 2014, et celui de 2013. Il parle. Vraiment.
Il y'a un an, je me replongeais, nostalgique, dans mon accouchement, et je pleurais.
Aujourd'hui, tout ça c'est fini (ou pas - ne me secouez pas, je suis pleine de larmes). La nostalgie est toujours là, mais on est passé à autre chose. Le Ptiga grandit. Vraiment.
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Il y a 1 an - septembre 2013 |
Il monte les marches seuls, sans se tenir, un pas après l'autre. Il tient son stylo correctement avec sa main droite. Il tape systématiquement dans le ballon du pied gauche. Il reproduit les mouvements de bras et de jambes pour nager à la piscine. Il mange seul. Il réclame le pot.
Il fait aussi des nuits de 12h et des siestes de 3h. Il ne pleure pas quand on le dépose à la crèche. Et le soir, quand on le récupère, on s'entend dire : "Il est gentil, s'ils pouvaient être tous comme lui".
Et il parle donc. A ses copains de crèche, aux voisins, à sa tante sur FaceTime Il connait les prénom de tout le monde. Il sait dire quand il a mal et où il a mal (faites moi penser à vous raconter l'épisode allergologue). Il me commente tout ce qu'il voit en voiture.
Bon tout n'est pas toujours compréhensible. Mais ce qui est drôle c'est l'intonation qu'il donne à ses phrases. Comme si cette tonalité lui permettait de mieux se faire comprendre.
C'est assez étrange cette façon qu'il a de reproduire. En l'écoutant, parfois j'ai l'impression de m'entendre. Lorsqu'il prend n'importe quel objet en guise de téléphone, qu'il dit "Allo, euh [respiration], allo", je me dis qu'on y est pour beaucoup dans les mimiques de nos enfants. Enfin moi dans celles du Ptiga surtout.
Mais ce bilan du petit enfant blond aux yeux bleus, gentil et parfait ne serait pas complet si je ne me plaignais pas de 3 mois, entre ses 20 et 23 mois.
Pas qu'ils aient été insupportables, non. Ils ont été plus durs que ceux qui avaient précédés.
Quand je n'avais pas d'enfant, je ne supportais pas les enfants chouineurs. Je portais hâtivement un jugement sur la responsabilité des parents, la façon d'élever leurs enfants, en pensant (avec ma méconnaissance sur le sujet) qu'il était pourtant simple d'élever des enfants, afin que ces derniers soient des anges.
Mais autour des 20 mois du Ptiga, j'ai changé d'avis. Le Ptiga, à cette période, faisait systématiquement le contraire de ce qu'on lui disait, râlait pour un rien, ...
Ce n'est pas si pire ? Oui vous avez raison. Mais en tous cas, il était tout le contraire de ce que je souhaitais avoir comme enfant.
Alors, avec l'Homme, on s'est mis en mode "onnelâcherien".
Et on a rien lâché : on a été sur son dos non stop. A base de : "tu vas t'asseoir et te calmer sur les marches (la 1ère marche de l'escalier), je ne veux plus t'entendre, tu ne bouges pas".
Dur pour un Ptiga de 20 mois ? Non, je ne crois pas.
Car lorsqu'on lui impose ça, il sait qu'il a fait une bêtise. Et ça fonctionne : il ne bouge pas et nous regarde avec ses beaux yeux bleus tout ronds qui disent : "je crois que j'ai fait une bétise".
Et quand, à cette mimique, il ajoute, avec sa petite voix un "padon", autant vous dire que je fonds...
Désormais, on a passé également cette étape. Le Ptiga, est en plus d'être beau, sage.
Tout ça pour vous dire qu'il a 2 ans aujourd'hui. Que beaucoup de chose ont évolué. Il grandit.
La seule chose qui ne change pas, ou plutôt qui grandit autant que le Ptiga, voire même plus, c'est mon amour pour lui.
Que d'émotion!!!!
RépondreSupprimerEt ce n'est pas fini....