A la Claire Fontaine, m'en allant promener

Ca y’est c’est fait. 

Alors même qu’il n’y a pas encore mis un petit pied, nous avons déjà été convoqué par la directrice. 

La directrice, eh oui, car je suis heureuse, soulagée et fière de le dire : le P’tit Ga a une place en crèche. 

En avril dernier, nous avions fait une demande au service petite enfance de la ville pour avoir une place à la crèche municipale A la Claire Fontaine. 

Cette crèche fait partie d’un réseau très connu de crèches en France : Babilou. Vous en trouvez PARTOUT.

Dossier à remplir : situation familiale, nombre d’enfants, date de naissance prévue, revenus, … bref un dossier de 2 pages à remettre avant mai, car les commissions ont lieu à cette date là.

Je dépose le dossier à l’accueil de la mairie, et croise une dame qui me demande : « Vous voulez une place pour quand ? ah pour janvier ?! ah vous savez c’est compliqué les entrées en cours d’année… il faudrait calculer quand faire les enfants pour avoir une place en crèche ». 

Quoi ? euh je lui réponds ou je sors rapidement en courant ? « Vous savez Madame, ce n’est pas ma façon de voir les choses, et puis parfois, on ne peut pas tout contrôler, merci AU REVOIR ».

En mai, l’adjointe petite enfance me rappelle : « Bonjour, comme convenu je vous rappelle, blablabla, les commissions ont eu lieu, blablabla, pour janvier c’est compliqué, blablabla, je ne peux vous apporter une réponse positive à ce jour, blablabla ». 

Pourquoi cela ne m’étonne pas ? « Merci Madame pour votre appel, quand puis-je vous contacter pour savoir s’il y a des désistements ? Très bien, je vous recontacte en septembre. Un très bon été à vous » (faillote!).

Une réponse négative donc, je contacte les micro crèches locales, dépose des dossiers, et là évidemment même scénario. Je ne suis pas encore prête à contacter les assistance maternelles agréees … je n’ai pas du tout envie d’opter pour cette solution.

Laissons passer l’été, reprenons contact avec tout ce petit monde en septembre. 

Septembre : on reprend les mêmes et on recommence. 

Non, non, pour janvier ? non, désolée. Rappelez en novembre. 

Je recontacte évidemment l’adjointe en octobre, je n’attends pas Novembre. Et même en octobre, ça sera un non.

Entre temps (en mai), nous avions également fait des demandes via nos employeurs respectifs. 

De mon côté, l’employeur a 30 berceaux disponibles dans le réseau Babilou en Ile de France : disponibilité ? aucune. 

Du côté de l’Homme : 700 berceaux réservés (tous fonctionnaires confondus) dans ce même réseau en Ile de France. Disponiblité ? rappelez en novembre, car les commissions se font en fin d’année pour une entrée en janvier… Ah enfin des gens biens ! On y croit on y croit.

Novembre enfin … les vacances de la Toussaint ?  Je m’étais fixée cette période pour contacter les assistantes maternelles. Mais avant ça je contacte l’employeur de l’Homme : "oui euh, je peux vous rappeler j’ai peut être une place mais je ne sais pas si c’est une place bébé. Je contacte la crèche concernée, et je vous tiens au courant". 

Je saute au plafond et informe l’Homme. On croise les doigts.

Dans la foulée, je rappelle l’adjointe municipale qui me précise qu’elle n’est pas en mairie, qu’elle n’a pas le dossier en tête, et qu’elle me contacte d’ici la fin de semaine. Mais bien sûr …

C’est décidé : dès le lendemain, avec l’Homme, on « se fait » la liste des assistantes maternelles, car le temps défile, et ça va devenir de plus en plus compliqué.

Le lendemain, le nom de la gentille dame de la mairie s’affiche sur mon téléphone : «  Bonjour, Madame R., adjointe petite enfance, dites moi il est né votre enfant ? – Oui, fin septembre. – Ah, car j’avais noté octobre, que j’ai barré, et j’ai noté novembre à la place. – Ah non, je vous assure, il est bien né, en revanche, vous m’aviez demandé de vous appeler en novembre… - Donc vous voulez une place pour janvier, c’est ça ? – Oui, début, fin comme cela vous convient, on peut s’adapter. - Bon, en fait, si je vous appelle aujourd’hui, c’est que j’ai une place pour janvier ». 

Je ne la laisse pas finir, je fais des signes à travers la fenêtre à l’Homme qui lui font comprendre que c’est positif (je saute sur moi-même, sourire aux lèvres, le pouce en l’air, y’a pas plus clair non ?). Je lui dis merci, lui parle d’apéro. Un peu de tout, et du grand n’importe quoi dans cette fin de conversation téléphonique. 

En fait, c’est comme si on avait été reçu à un concours…

Le soir même, j’avais un mail de la directrice de la crèche qui souhaitait que l’on se rencontre pour l’inscription. La rencontre a eu lieu hier : nous nous sommes rendus tous les 3 à la crèche … Ouh yeah. Le P’tit Ga a été super sage, l’Homme aussi (n’importe quoi).

Entretien d’une heure trente : le P’tit Ga fait son adaptation à partir du 2 janvier (on va essayer de faire sobre pour le 31 histoire d’être remis le 2). Durant la 1ère semaine, l’adaptation se fait avec le ou les parents, sur des temps différents de la journée, et sur une période courte. 

Le P’tit Ga sera seule la deuxième semaine, sur des temps cours également, pour finir sur une journée complète le vendredi.

On en a donc su plus sur la structure, toute neuve. 
A la Claire Fontaine accueille 80 enfants de 10 semaines à 4 ans.

L'établissement est organisé en 4 sections  : les bébés, les moyens, les grands et une halte garderie. La structure bénéficie d'une salle de jeux d'eau et d'une piscine, et d'un grand jardin. Et y’a même un cuisto sur place qui fait les repas.

Euh les parents peuvent aussi y rester toute la journée ? 

NB : l'employeur de l'Homme nous a recontacté pour nous donner une réponse négative au final. Aucun regret, aucun.