Ce soir, j'ai pleuré à la crèche. A cause d'une puéricultrice. Mais c'est elle qui a commencé.
Une année supplémentaire vient de s'achever. La seconde.
La seconde année de crèche, c'est terminé.
On a vidé le casier, récupéré le cahier de vie (que l'on traine depuis la 1ère année et qui nous suivra l'année prochaine), embarqué le Doudou spécial crèche (pour une fois, il ne passera pas les vacances tout seul celui-là).
On a fait un bisou à tous les copains (surtout Winston, Noam et Anaïs), et on a remercié l'ensemble de l'équipe de la section "Galipettes" pour cette année qui a été riche en acquisitions et en activités.
Et des activités, y'en a eu (vous voulez voir ce que le Ptiga a fait le jour d'Halloween ? c'est ici)
Même certaines dont je ne soupçonnais pas l'existence. Et que j'ai découvertes par hasard... En enlevant les chaussettes du Ptiga par exemple. Paillettes et autres traces de peinture sur les pieds. Parfois même peinture dans le nombril... Quoi, vous ne comprenez pas l'intérêt pédagogique du body-painting ? Oui, oui, vous avez bien lu : body-painting.
La piscine (je vous ai déjà dit qu'il y avait une piscine dans la crèche : à l'eau tous les jeudis matins) est, dans ce cas, réquisitionnée pour que les enfants, en couche, puissent exprimer leur créativité sur un support original ...
Moi je trouve ça chouette ! Et au vue des photos, le Ptiga aussi.
Mais si ça s'arrêtait là ! L'équipe, composée d'environ 25 personnes, regorge d'imagination.
Et ça on a pu le voir aux différents spectacles et à la fête de fin d'année , avec une activité des plus originales parmi les toboggans et autres châteaux gonflables installés dans le jardin : la pêche à la ligne.
Oui et alors ?
Pas une simple pêche à la ligne, dans un bac d'eau en forme de coquillage ou le seul objectif est d'attraper des canards jaunes en plastique! Non, on est très loin de ça.
Une pêche aux chamallows, dans la piscine, avec une puéricultrice qui a les pieds dans l'eau et des enfants qui doivent attraper des boules transparentes remplies de chamallows, avec des cannes à pêche home made en bambou.
Ah, je ne vous entends plus là!
Et en plus de tout ça, n une année, le Ptiga a appris à manger tout seul, à laver sa bouche, ses mains et la table après chaque repas, chanter, écouter, jouer, jardiner, mais aussi cuisiner, ranger, nager, à faire comme les grands, et surtout à vivre en collectivité.
Alors, avec l'Homme, on s'est dit qu'on allait faire un tout petit cadeau sympa aux filles de la section. Car elles font partie du quotidien du plus beau, et du notre aussi.
Chaque matin, elles ont le sourire, elles accueillent le Ptiga avec un bisou, un câlin. Elles prennent le relai pour que nous puissions partir au boulot tranquille, sans aucun stress.
Et le soir, avec les mêmes sourires, elles prennent le temps de nous raconter la journée : les activités, combien de temps il a dormi, ce qu'il a mangé, avec qu'il a joué, une petite bêtise, un gros fou rire, une nouveau mot, ou encore qu'il demande désormais le pot.
Et là quand tu vois dans les yeux des filles la même fierté que dans les tiens, tu te dis qu'elles font presque partie de la famille.
Alors quand l'une d'entre elles, au moment de lui dire "à l'année prochaine", pleure. Et bah tu n'as pas le choix, tu réponds aussi émotionnellement (bon depuis mon accouchement, je pleure devant n'importe quelle scène de film un peu mélo ... ).
Fin juillet 2014, lors du dernier au revoir, ça risque d'être très compliqué. Je laisserai peut-etre l'Homme y aller tout seul. Je ferai envoyer des fleurs...
En attendant ce moment tragique, merci à Annie, Elo, Elo, Issa (Melissa), Lanie Mélanie), et Manana (la façon dont le Ptiga appelle Tamara qui n'est autre que la directrice adjointe... ça fait un peu macho non?)
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