Mother fucker bis

La première fête des mères, la première où tu te dis que tu peux prétendre à un petit quelque chose, alors que jusqu'à présent c'est toi qui offrait. Désormais, je fais partie des deux clans : j'offre et je reçois.
Et ça, c'est cool. Oui parce que j'adore les petites attentions pleines de bon sentiments. 
Quand l'Homme rentre avec un bouquet de fleurs, sans raison (ou pour des bonnes raisons parfois), je me sens un peu comme une princesse. Oui, il me faut aussi des moments de jeune sotte innocente.

Tout ça pour partager avec vous ma première fête des mères. Un dimanche ensoleillé, le P'tit Ga, l'Homme et un énorme bouquet de fleurs, avec une mini chasse au trésor par mail (internet addict). Tout a été parfait.

Et depuis quelques années, je partage un concept, qui m'a été enseigné par une ancienne collègue (qui a
d'ailleurs du se faire un beau cadeau vu ce qui est arrivée au mois de mai) : quand tu as une petite satisfaction personnelle (un premier job en CDI, le bac, une soirée sans boire, pas de panne de réveil, une victoire à la WII, deux kilos de moins sur ta balance - bref tous les prétextes sont bons), il faut savoir se récompenser, et surtout marquer le coup (pour s'en souvenir encore plus). 
Donc pour cette première fête des mères à moi, je me suis fait un petit cadeau, un tout petit bijou de rien du tout (non pas ça, mon banquier n'aurait pas supporté). En passant devant une bijouterie, il m'a fait comprendre qu'il se sentirait beaucoup mieux autour de mon poignet. J'ai été faible.

Je vous l'avais dit,  c'est tout petit

Je vous laisse imaginer ce que je me suis offert quand le P'tit Ga a pointé le bout de son nez ...