jeudi 11 octobre 2012

Le jour de sortie : je rêve d’aller chez le coiffeur


Après l’épisode du « miroir », et 5 jours à la maternité durant lesquelles il m’a été difficile de faire des efforts vestimentaires et de beauté, et surtout après 9 mois durant lesquelles mes hormones ont été chamboulées -paraît-il (même pas mal !)- je n’ai eu qu’une seule envie en sortant de la maternité il y’a maintenant 2 semaines (pile !). Mais tout d’abord, revenons sur cette sortie.

Après avoir réglé les dernières formalités administratives en ce vendredi 28 septembre au matin, et récupéré toutes mes affaires – sac, cadeaux, trousse de toilette, bébé, … - nous sommes passés saluer en famille l’assistante de mon amour de docteur et surtout fixer l’ultime rendez-vous avec lui (le rdv post partum… on fait durer le plaisir comme on peut). On a eu la chance de le croiser (quand je vous dis que je suis amoureuse !). Ce qui ne m’a aidé à gérer mon état émotionnel. 
Le rdv fixé, nous sortons de ce lieu calme, paisible, aseptisé, et qui aura vu naitre et se fera toujours écho de ces souvenirs intenses. 

Nos 6 pieds dehors, P’tit Ga dort (je vous avouerai que j’appréhendais un peu de lui présenter le monde, lui est plutôt zen). 
Quant à moi, je me retrouve face à ce monde que j’avais oublié en 5 jours : la rue est bruyante, presque violente. Et moi qui n’avait qu’une envie pendant mon séjour : ouvrir les fenêtres de cette chambre (il fait vraiment trop chaud dans les maternités), je ne supporte finalement pas cet air et ce bruit.
Nous arrivons à la voiture, et nous empressons de mettre le P’tit Ga à l’abri, et moi avec (je laisse l’Homme l’accrocher pour son premier voyage – 10 minutes). Les portes sont fermées, l’Homme démarre. 

Et là, ces foutues hormones (qui m’avaient plutôt laissées tranquille jusque là) me lâchent. Cela fait 5 minutes que j’ai quitté ma chambre, et 2 mon sweet docteur, je suis déjà nostalgique : ma grossesse, mon gynéco, mon accouchement, mon séjour à la maternité. 
Il faut dire au revoir à tout ça, et je n’aime pas les au revoirs (demandez à ma sœur, on a l’habitude de se le dire). Donc je pleure à chaudes larmes, en précisant tout de même à l’Homme : « non mais ça va, ça va ». 

Arrivés à la maison, je suis ravie de retrouver notre home sweet home. Je file prendre une douche.
L’Homme et P’tit Ga font la sieste sur le canap : « Mes amours, je vous laisse, je file chez le coiffeur ». 

J'ai beaucoup discuté avec mon coiffeur

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